Qu’est ce qui démontre une réelle motivation chez un porteur de projet ?
Sans aucun doute son apport financier. Le futur dirigeant doit accepter d’injecter tout ou partie de ses fonds propres dans le capital de départ de son entreprise ou, à défaut, démontrer que d’autres personnes croient en son projet.
Il ne faut surtout pas croire que l’on peut financer son projet sans apport en fonds propres. Selon la nature de votre projet, votre participation sera différente.
Ainsi, dans le cadre d’un projet lié au secteur industriel impliquant l’achat de machines, 20 à 30% d’apport personnel seront suffisants (l’établissement de crédit pourra garantir son investissement sur la revente de ce matériel en cas de problème).
Si votre activité est orientée vers le service aux particuliers ou aux entreprises, votre engagement devra être plus important, les banquiers pourront exiger au minimum 50, voire 70% de fonds propres.
Au-delà des établissements bancaires, d’autres organismes de financement peuvent vous aider :
- Les sociétés de capital-risque ont pour objet d’apporter aux dirigeants les fonds propres complémentaires.
- Par ailleurs, gardez à l’esprit que les collectivités locales, des organismes publics comme Oséo ou l’Etat ont tous développé des dispositifs de soutien et de subventions liés au caractère innovant et écologique des projets.