Dans le Nord-Pas-de-Calais, le premier réseau social des créateurs d’entreprise vient de naître sur le web. Ils y échangent notamment leurs bonnes pratiques en matière de financement.
Terminé le blues des jeunes créateurs d’entreprise ! En Nord-Pas-de-Calais, le Conseil régional a mis en ligne un réseau social entièrement dédié aux porteurs de projet et d’initiatives âgés de 14 à 30 ans.
Baptisé demainjecree.com, ce portail leur permet de s’informer et de partager « trucs et astuces » afin d’éviter les pièges de la création d’entreprise.
Un onglet « Je me fais aider » réunit les coordonnées de toutes les structures intervenant dans le financement des entreprises (Adie, Comités locaux d’aides aux projets, VNEI…).
Les membres de la communauté ont même de la possibilité de prendre rendez-vous en direct avec un conseiller. Cette rubrique contient aussi les références de différents organismes spécialisés dans l’accompagnement et la formation des jeunes entrepreneurs.
Demainjecree.com est aussi un bon moyen de faire connaître son projet et de développer son réseau. Vous souhaitez poser une question d’ordre général sur le fonctionnement d’une entreprise ?
Vous préférez entamer une discussion privée avec le gérant d’une société qui ressemble à la vôtre ? Ce portail s’accompagne d’un forum, idéal pour tous les échanges. L’inscription est obligatoire mais gratuite.
En 2009, près de 15 000 personnes ont créé leur entreprise, et souvent leur propre emploi, grâce au micro-crédit. Décryptage.
Ahmed a créé une épicerie exotique à Orléans, Zurha a financé l’achat d’une voiture pour ouvrir une auto-école en région parisienne, Foued est devenu coiffeur, David a choisi de vendre des matériaux écologiques pour l’habitat en Auvergne…
Aucun d’entre eux ne pouvait prétendre à un prêt bancaire classique, faute de revenus suffisants. Tous ont donc opté pour un micro-crédit de 1 000 à 6 000 euros afin de créer leur propre entreprise.
Grâce à l’apport constitué, le micro-crédit permet aux porteurs de projet de mobiliser jusqu’à 11 000 euros de capital auprès d’autres organismes (à travers un prêt à taux 0%, des aides régionales, le Nacre…). Cette somme peut alors servir à l’achat de matériel ou même à financer les besoins en trésorerie.
L’acteur principal du micro-crédit en France demeure l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique). Elle dispose d’antennes sur tout le territoire.
En 2009, près de 15 000 dirigeants de très petites entreprises ont eu recours à ce dispositif pour sortir du chômage ou devenir leur propre patron. Certains auto-entrepreneurs ont également choisi cette solution.
Aussi simple qu’il puisse paraître, ce dispositif n’en est pas moins coûteux. Ses détracteurs dénoncent régulièrement les taux d’intérêt pratiqués qui atteignent entre 25 et 30%. Le prix de la réussite ?